Selon les dispositions des articles 2 et 22 de la loi dite « informatique et libertés » du 6 janvier 1978, la mise en place d’un système de traitement automatisé de données personnelles impliquant une surveillance des salariés doit faire notamment l’objet d’une déclaration à la Commission nationale informatique et libertés (CNIL).
En l’espèce, une salariée a été engagée le 27 mars 2000 par la société Crédits finance conseils, devenue la société Finapole, en qualité d’assistante en charge de l’analyse financière des dossiers.
Par mail du 29 octobre 2009, le directeur a informé l’ensemble des salariés de ce que face à la persistance des abus de communications personnelles durant les heures de travail des sanctions seraient prises, et ce dernier a mis en place un dispositif de contrôle individuel de l’importance et des flux des messageries électroniques. Lire la suite